
Une approche innovante … et pourtant déjà ancienne
Dès les débuts de la thérapie, on trouve des observations à propos de ces répétitions de scénarios ou de difficultés à travers les générations. Syndrome anniversaire, névrose de classe, cryptes et secrets, loyautés inconscientes … de nombreux auteurs ont souligné comment des informations, parfois même inconnues ou cachées, se manifestent à notre insu dans nos comportements et nos problèmes.
Les techniques de mise en représentation offrent la possibilité de rendre visibles ces liens invisibles et ces influences cachées.
L’approche développée par Idris Lahore enrichit le travail éducatif et/ou thérapeutique de deux outils essentiels :
1. Un état d’esprit et la connaissance des principes essentiels de l’équilibre et de l’harmonie dans les systèmes. Lorsque l’on sait que l’on ne peut exclure personne d’une famille, que l’on doit chercher la bonne place pour chacun, et qu’il nous faut reconnaître ce que chacun donne et reçoit, notre rencontre avec les familles se transforme. Chaque individu peut alors trouver le bien-être parce que son système est respecté et harmonieux.
Et nous, comment veillons-nous à respecter ces principes ? A les reconnaître et à les appliquer dans les systèmes avec lesquels nous travaillons ?
2. Un outil de connaissance : la mise en représentation. Il s’agit d’un moyen de choix pour faire appel à une autre intelligence en nous, pour sortir des discours figés, de nos à priori, de notre pensée qui tourne en répétant les mêmes récits, de réunions d’équipe en bilans ou synthèses. Des récits qui à notre insu limitent peu à peu notre possibilité de penser le changement.
La rigueur et la structure du travail, appuyée sur des fondements théoriques solides, donnent à cette approche une grande force et efficacité pour remettre en mouvement ce qui est bloqué.